L’utopie en ce jardin , la mort en ce vaccin…

Je serai bref, je n’ai plus envie d’écrire sur ce blog qui ne connaît d’ailleurs que de rares visiteurs. Je ne dirai rien de tout ce que je sais, de tout ce que j’apprends jour après jour de cette immense manipulation

Venise Petite place des morts
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Planter avant la fin du monde ?

Oui les rumeurs de fin du monde, d’effondrement de « notre civilisation » (!) ne fleurissent elles pas sur le web et dans les médias dits « main stream », ceux qui concourent efficacement à l’abrutissement, abêtissement des masses  engluées dans leur « pornographie matérialiste », telle que la définit fort justement le collapsologue, ancien ministre de l’écologie Yves Cochet ?

Au jardin d’utopie(s) de Théophraste on plante, en dépit d’un âge déjà avancé :
« Passe encre de bâtir mais planter à cet âge »  disait La Fontaine.

On plante d’abord 30 nouveaux bulbes de tulipes, 25 crocus, 8 bulbes d’ail décoratif puis ici des bruyères, là des genêts, bientôt des rosiers et des charmilles, là on transplante une rhubarbe qui végétait, on donne sa chance à un petit buis qui périclite depuis 2 ans mais qui semble vouloir reprendre. Au diable la pyrale !

Après une terrible canicule et une inquiétante sécheresse la pluie est revenue et ne cesse de tomber Les nappes phréatiques se remplissent, paraît-il. Tant mieux mais au jour le jour les travaux ne sont pas faciles au jardin. Cependant et malgré cette grisaille et cette humidité prégnantes une certaine satisfaction à voir la nature reprendre les couleurs de la vie. Ainsi en est-il de ce pied d’oseille qui il y a à peine un mois  se languissait malgré l’arrosage quotidien et donnait des craintes quant à sa survie :

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Les climato children et l’effondrement du monde

Les climato children ou les rejetons de l’anthropocène.

François Morel en parlait sur un mode ironiquement badin et somme toute charmant dans son billet du vendredi matin sur France Inter le 20/9/19 : Comportements puérils.  (ceux des adultes car les enfants avaient désormais « une obligation de maturité »)
A lire et (ou) à réécouter ici.

Mais l’affaire est infiniment plus sérieuse. Les rejetons de l’anthropocène (l’ère de l’homme , la dernière ?) ce sont ces centaines de milliers de jeunes qui manifestent pour le climat, à l’initiative d’une jeune suédoise qui est d’ailleurs vivement critiquée, la désormais très médiatique Greta Thunberg. Ecoutez ici ses mots très forts à l’ONU et qui ont suscité des propos délirants de la part de ces éditorialistes, les « toujours les mêmes » qu’on voit dans les médias mainstream et qui sont en fait les chiens de garde du système. Lire la suite

Strabisme climatique

Le « si mauvais prof » de Théophraste, Monsieur L. avait un jour prétendu que La Fontaine (mais est-ce bien lui?) aurait écrit :

« Elle avait pour tout potage un œil qui regardait en Champagne si la Picardie brûlait » pour se moquer méchamment d’un strabisme divergent.

On trouve une autre version pour stigmatiser ce trouble visuel :
« Regarder en Gâtinais-Picardie si la Champagne brûle. » Lire la suite

La canicule et les roses

La rose est pour moi la fleur souveraine. Elle peut exprimer une large palette de sentiments humains ou à tout le moins peut on les projeter sur elle.
A commencer par le grand poncif, le soi-disant « amour ». Inutile de s’appesantir sur ce terme archi galvaudé et sinistrement abusé depuis l’aube des prétendues civilisations…
Passons !

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Floraison(s) d’utopie(s)

Pourquoi et en quoi les fleurs seraient-elles des utopies ?

A-t-on déjà observé l’éclosion d’une fleur ? D’abord un timide bouton qui doucement grandit et subrepticement c’est l’éclosion. Il n’est guère de fleurs qui ne soient belles. Certaines sont sublimes. Mais cette beauté est fragile, éphémère, telle qu’elle est si bien chantée par Ronsard : Mignonne allons voir si la rose

Éphémère et surprenante beauté comme il peut en être du sourire d’un enfant, d’une femme, d’un jeune homme, d’un vieillard, aussi spontané et parfois si délicieusement touchant… Mais la vie humaine, de même que le cours de la Nature ne sauraient manifester longtemps cette ineffable beauté : la fleur se fane, le sourire s’éteint. Pour renaître… ou pas…
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Des fleurs pour Jimmy

 Jimmy dont une des photos de jeunesse (quand il vivait encore à Harlem) a trouvé tout récemment sa place entre le dessin d’une de mes élèves de 6ème (années 80) célébrant la Grèce antique et l’affiche d’une expo littéraire et artistique à Manosque (fin des années 90).

« Un enfant ne saurait, Dieu merci, concevoir à quel point par sa nature même, le pouvoir est immense et impitoyable et l’inimaginable cruauté que les hommes manifestent à l’égard les uns des autres. »
James Baldwin (1924-1987)
La prochaine fois, le feu (The fire next time)

Bien que je ne sois plus très jeune j’ai découvert assez récemment James Baldwin, un des plus grands écrivains américains du 20 ème siècle, Noir et ouvertement homosexuel.
Je me souviens avoir assisté à la projection d’un film remarquable « I’m not your negro » sorti il y a environ 2 ans avec un groupe de lycéens de Vitry, le débat qui avait suivi fut tout aussi passionnant. On peut en voir ici la bande-annonce (1′) : very moving, très émouvant.
 » Je ne suis pas un nègre. Je suis un Homme. »

Puis le temps a passé et un ami franco-américain qui vit à la campagne m’a parlé de lui et d’un de ses romans que je me propose de lire : La chambre de Giovanni (Giovanni mon ami). L’analyse de René de Ceccatty dans les Lettres françaises donne en fait une ardente envie de le lire : ici.
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Un si « mauvais prof » !

ou
Les clochards de la vie intellectuelle

Dans une Ecole dite Normale où l’on formait encore il n’y pas si longtemps que cela et selon d’anciennes méthodes les hussards noirs de la République, un professeur de Lettres en classe de rhétorique, Monsieur L. remplissait mal sa mission.

En effet, il ne préparait pas vraiment ses «élèves-maîtres » à la dissertation et au commentaire composé, des exercices pourtant réputés formateurs et sur lesquels ceux-ci plancheraient à l’examen, mais qui l’ennuyaient prodigieusement, surtout lorsque lui revenaient les inévitables paquets de copies qui l’écœuraient, même en les lisant à peine et en les annotant et les notant avec fantaisie.

Cependant cet homme simple, un peu bourru et sans illusion sur l’ouverture d’esprit dont témoigneraient plus tard ces futurs instituteurs au regard borné, au mental obtus, exactement conformes aux attentes de l’institution qui les avait pris en charge, sut pourtant donner l’amour des textes et de la littérature à quelques uns d’entre eux. Lire la suite